Cet article s’inscrit dans une série consacrée aux croyances intitulée : Observer ses pensées, discerner ses croyances pour être libre
Pouvoir de la pensée, pouvoir des mots (1/4)
Le pouvoir de la pensée
Le principal moteur des activités de l’homme, commandées par sa pensée, consiste à rechercher le bonheur le plus stable, le plus permanent possible, donc, le plus indépendant des circonstances et des situations.
La recherche du bonheur et de la réussite de sa vie est un objectif naturel pour l’être humain : il convient donc d’utiliser à bon escient et dans la bonne direction son énergie psychique et sa pensée pour être pleinement heureux.
Reconnaitre le pouvoir de la pensée et observer son fonctionnement constituent une première étape pour accéder au bonheur.
A ce titre, les pratiques méditatives, de relaxation, de yoga, d’hypnose ou de psychologie énergétique sont toutes indiquées pour commencer à se dés-identifier des pensées qui nous traversent surtout lorsqu’elles ont tendance à activer des émotions négatives. Lorsque les pensées sont vues comme des événements mentaux, indépendamment de leur contenu et de leur charge émotionnelle, il est possible de se centrer sur le présent et de se tenir à l’écart des ruminations négatives.
Le pouvoir des mots
Ce que l’on pense être vrai est vécu comme tel. Si nous nous pensons capables ou incapables, nous avons raison dans les deux cas (dixit Henry Ford).
Les mots que nous employons au quotidien, expression de nos croyances, révèlent les « lunettes que nous portons ». Il existe autant de manières de voir les choses et donc de mondes que d’individus qui les perçoivent. Chacun son monde, chacun sa vérité. Le monde relatif dans lequel nous vivons n’est pas le monde réel mais le monde tel que nous le pensons. Il est subjectif, c’est-à-dire qu’il suppose l’existence séparée d’un objet et d’un sujet observateur.
Aussi, ce à quoi nous accordons notre attention se renforce, d’où l’intérêt d’aller directement au bien, au bon et cela à partir des pensées que nous cultivons et des mots que nous prononçons. Nous avons le pouvoir de choisir et de donner vie par la parole puis par les actes à certaines pensées. Polarisons donc notre attention sur ce que nous avons envie de voir, de vivre et d’être.
Par exemple, nous pourrions avoir tendance, sans y prendre garde, à utiliser des expressions à la mode comme « c’est TROP bien », à la place de « c’est très bien » ou « c’est agréable », et ce « trop » indique que nous en voudrions moins. Ce n’est généralement pas l’idée que nous souhaitons émettre et pourtant, nous émettons le contraire de ce que nous voulons.
A l’instar de l’invitation de Don Miguel Ruiz dans son livre « Les quatre accords Toltèques », respectons une « parole impeccable », c’est-à-dire dont les mots sont les plus justes possibles, en accord avec nos valeurs et la réalité.
Article "Pouvoir de la pensée, pouvoir des mots" © Laurence GAVILAN